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dimanche 22 septembre 2013

Une prouesse qui vient de confirmer la règle : Jean Marie KABASELE TENDAY est désormais Docteur en thèse !

Nous pouvons désormais l’affirmer, sans crainte d’être contredit, qu’il est possible d’avoir un statut de chercheur et aboutir à une thèse de doctorat, tout en ayant une vie professionnelle active dans un tout autre secteur d’activités humaine. C’est la leçon à tirer de cette suite de trois dernières thèses de doctorat de nos confrères, nous avons cités Efrem, Dupar et enfin Jean Marie.
Le trente août dernier notre estimé confrère Jean Marie Gaylord KABASELE  TENDAY avait conforté cette règle  à travers la soutenance de sa thèse de doctorat.

Le sujet de sa thèse a été :

« A Framework for Integrating Security in Software Development Project ”

Tandis que l’Institution où il a eu à présenter sa thèse :  Le Département INGI(Ingénierie informatique) de l'EPL à Louvain-la-Neuve.

Par contre le Jury était composé comme suit :
Prof. Marc LOBELLE,  (UCL), Advisor
Prof. Jean-Jacques QUISQUATER (UCL), Advisor
Prof. Olivier BONAVENTURE (UCL), Chair
Prof. Axel van LAMSWEERDE (UCL)
Prof. Gildas AVOINE (UCL)
Prof. Bart DE DECKER (KULeuven)
Prof. Yves DESWARTE (LAAS-CNRS, France)

Domaine de thèse : La sécurité Informatique.


Une soutenance qu'il a eu à passer avec succès. Oui c’est dans le domaine de la sécurité informatique que Jean Marie vient d’accéder au pouvoir académique. Ce qui lui vaut toute l’admiration et le respect qu’il mérite. En effet, il vous souviendra, que ce domaine fait la une des médias de par le monde, depuis un certain temps du fait que l'informaticien américain Edward Snowden, ancien consultant à l’agence de sécurité américaine, la NSA(National Security Agency), ait mis au grand jour le vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et électroniques, à l’échelle mondiale, de cette agence.  Un véritable scandale d’espionnage qui sans nul doute enfreint les lois sur les libertés publiques et la vie privée et qui est fermement dénoncé par bien des voix à travers le monde. Cette pieuvre révélée a fait des victimes dans les milieux politiques, économiques, industriels, commerciaux, … Autant dire que la sécurité informatique est un domaine pointu qui demeure une préoccupation de haut niveau dans la vie d’un Etat tout comme dans la vie des particuliers même pour ceux qui sont considérés comme leaders en la matière. Tenez, qui dit sécurité informatique, ce sont plusieurs aspects liés non seulement aux technologies mises au point  mais aussi aux organisations, aux règles, mises en places pour les utilisateurs de ces technologies et les infrastructures qui les exécutent.  Mais dans la suite de ces révélations qui n’en finissent pas de pleuvoir avec Snowden, une question qui mérite d’être posée est de se demander comment était-il possible que ce consultant puisse  avoir accès à des données sensibles, des documents classés top secret des services de renseignement américains sans pour autant éveiller une moindre attention de ses supérieurs ou laisser des traces des accès suspect a ces documents sur l’Intranet de la NSA.  Donc  même cette institution, pour sa propre sécurité, a  bel et bien des failles organisationnelles. Par conséquent les contributions dans le sens d’amélioration de ces différentes sécurités sont plus que d’actualité. Et bien c’est dans ce secteur d’activités professionnelles haut  combien crucial que notre estimé confrère Jean Marie KABASELE vient d’apporter ses précieuses contributions scientifiques pour parer aux problèmes épineux qui y sévissent. Précisément  les solutions concernent les failles des programmes informatiques que souvent les développeurs de ceux-ci n’incluent pas.  Un travail  qui lui a valu le titre de Docteur en Science de l’ingénieur de l’Université Catholique de Louvain(UCL). Bravo donc cher estimé confrère Jean Marie pour avoir fait honneur à notre Alma Mater dans un domaine aussi sensible. Tous nos vœux de réussite pour votre carrière académique et que plusieurs d’entre nous puisse s’inspirer des vertus qui ont été les votre. Que le Très Haut vous bénisse et vous renouvelle ses multiples grâces telles que vos productions dans votre spécialité soient de plus en plus remarquables.  



dimanche 15 septembre 2013

Un thésard en mathématiques qui a su combiner la politique et la profession de chercheur : Dupar Alongi Na yé !,

Le vendredi 06 septembre 2013, la salle du sénat académique monseigneur Maurice Louis PLEVOETS, a été pris d’assaut par les proches, les amis, les sympathisants,… de Justin Dupar KAMPEMPE BUSILI pour rehausser de leurs présences la cérémonie de sa soutenance de thèse. 

Le sujet de cette dernière était :

"Sur La prise en compte de l’imprécision et de l'incertitude en programmation mathématique multiobjectifs ".

Un sujet sur lequel il a eu à plancher sous la houlette de deux professeurs, nous avons nommé le Pr Léonard MANYA NDJADI (promoteur) de l’Université de Kinshasa et le Pr Jean Pierre LUHANDJULA M. KALONDA(co-promoteur)  de l’Université de South Africa(RSA). Vous remarquerez que, cette troisième thèse de doctorat 2013 soutenue par un ressortissant de notre Alma Mater est également la troisième de cette année en cours dont le récipiendaire combine sa vie de chercheur et une toute autre profession. En effet, pour votre gouverne Dupar est le secrétaire particulier de son Excellence le Vice-Président honoraire, Arthur Zaïdi N’GOMA. Malgré son agenda assez rempli pour sa fonction politique, notre estimé confrère n’a cesser de se préoccuper de son projet de recherches qu’il vient de boucler de la plus belle manière. Vous vous en doutez, le président du Jury le Pr Eugène MBUYI MUKENDI a eu le plaisir de le proclamer Docteur en Thèse avec la mention « la plus grande distinction »d’autant plus que sa soutenance a tout au moins été explicite et compréhensible pour le jury du jour.   Oui Dupar "Alongi Na yé" ! Il est désormais donc investi du pouvoir académique. Félicitations cher Dupar ! 

Tu as fait preuve d’un parcours atypique qui sans nul doute force l’admiration de plus d’un. Par ta performance, tu viens d’écrire une nouvelle belle page dont AMI UNIKIN en restera fière à jamais. Tous nos vœux donc de réussite pour la carrière que tu viens d’embrasser. Plaise au Très Haut de te renouveler ses grâces pour que ton apport pour la formation de la crème intellectuelle de notre pays soit pour le moins digne.

Une cerise sur le gâteau, sachez que l’épopée de Dupar, c’est aussi une histoire décrite par le nombre 51. 5, parce qu' il est le cinquième docteur en thèse de sa promotion (95-96). 1, par le fait qu'il soit le tout premier d’entre eux à soutenir sa thèse à l’Université de Kinshasa. 

Once again Bravo cher Dupar !













mardi 16 avril 2013

Efrem, n=1, à plus d’un titre.

C’est bel et bien reparti pour le compteur des thèses annuelles publiées par des ressortissants du Département de Mathématiques et Informatique de l’Université de Kinshasa. Pour l’année 2013 en cours, l’acte 1 revient à notre estimé confrère MBAKI LUZAYISU Efrem

En effet, il vous souviendra  au mois de juin 2011, dans le billet publié à propos du comeback de notre confrère qu’il avait un projet eu cours d’exécution relatif à des recherches sur une thèse de doctorat. Et bien il est écrit  chaque chose en son temps, le temps de conclure était effectivement arrivé. C’était le 28 mars dernier que ce dit projet est arrivé à son terme. Efrem  a acquis le grade de Docteur en Sciences de l’Ingénieur à l’Université Catholique de Louvain de Belgique où il a soutenu sa thèse. Le titre de cette-ci était : 
« A Model-Driven Approach for Designing  Multi-platform User Interface Dialogues ». 

Tandis que le promoteur est le professeur Jean VANDERDONCKT (UCL)

Le domaine de ses recherches étant l’interface homme machine. 
Pour le moins il convient de reconnaître par cette performance que notre confrère vient de réaliser une première. En effet, tout en étant professionnel à temps plein d’une entreprise privée belge, en l’occurrence Orfival, Efrem a pu trouver « le modèle mathématique » lui permettant de concilier sa vie professionnelle et sa vie de chercheur malgré toutes les contraintes dues à ces deux statuts de vie active. Plusieurs l’ont essayé par le passé mais ils ont fini par rendre les armes du combat de chercheur d’autant plus que la charge exigée en temps de travail  est pour le moins importante et non négligeable. C’est pour ainsi dire, Efrem de part sa thèse, a trouvé ce secret que plusieurs d’entre nous ou d’ailleurs, professionnels d’une administration ou d’une entreprise,  pourront désormais se servir pour lui emboîter le pas. Sans nul doute ce nouveau compteur ne s’arrêtera pas à un. Coup de chapeau à notre confrère. 


Mais ce n’est pas tout, une autre raison qui explique le titre de ce billet est qu’Efrem soit devenu le premier d’entre nous à assurer des enseignements en présentiel (tout en étant physiquement devant les étudiants) et en ligne sur Internet dans un établissement où les pratiques traditionnelles d’enseignement sont encore en cours. Juste après la soutenance, il a effectué un voyage pour Kinshasa à l’invitation de l’ISIPA où il est entrain d’assurer des enseignements dont une bonne partie de ses prestations s’effectuera en ligne sur le site Web Internet qu’il a mis au point. Bien entendu c’est par le biais de ce site qu’il continuera à s’occuper de ses étudiants après son retour en Belgique. L’importance des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’enseignement n’étant plus à démontrer, l’intégration des sites web dans l’encadrement des étudiants ou des élèves étant devenue pratique courante dans bon nombre des pays de par le monde,  ceci explique la pertinence de son initiative. Bravo donc cher Docteur Efrem 


C’est l’occasion pour nous de te souhaiter plein succès dans ta carrière académique ainsi que dans tes innovations. Que le Très Haut te renouvelle ses multiples grâces pour que tu apportes effectivement un tonus dans l’amélioration de la qualité d’enseignement de la jeunesse de notre R. D. Congo.




lundi 15 avril 2013

A coeur ouvert avec nos lauréats 2013, Dr Aimable SAYINZOGA, n=2.


Qui est Aimable SAYINZOGA ?

Né à KIBINGO(BURUNDI) le 28 août 1953, Aimable SAYINZOGA a effectué ses études universitaires et post-universitaires à la Faculté des Sciences de l’Université de Kinshasa, Kinshasa, R. D. Congo. 
Il y a obtenu, d’abord une licence en Sciences(Mathématiques) en 1979, puis un Diplôme d’Etudes Supérieures(DES) en Sciences(Mathématiques) en 2004 et enfin, un Doctorat en Sciences(Mathématiques) ; Géométrie différentielle) en 2012.
 De 1979 à 2012, il a travaillé à la Faculté des Sciences de l’UNIKIN en tant que membre du personnel scientifique.

Quels sont les faits marquants durant le parcours qui vous a conduit à cette performance ?

Trois périodes distinctes caractérisent notre parcours.
1 ère Période : 1980-1984
Dans le cadre du programme de DES( 1 ère et 2ème Épreuve) sous la direction du Professeur TEMO, nous avons suivi des cours et des séminaires en vue de nous spécialiser en Géométrie différentielle (Mécanique, Feuilletage).
2ème Période : 1985-1988
Sur proposition du Professeur Freddy Dumortier(LUC, Belgique) et en accord avec le professeur TEMO, nous avons travaillé en Analyse Globale (Analyse sur les Variétés) sur l’Etude Géométrique des Systèmes Dynamiques (i.e Equations différentielles ordinaires autonomes). J’ai ainsi pu bénéficier de  deux séjours scientifique à L.UC.(Diepenbeek, Belgique) qui m’ont permis de démarrer effectivement mes recherches doctorales.
3ème Période : 2002-2011
La réorganisation et la relance du Programme de DES m’ont permis d’obtenir mon DES(2004) et de terminer la rédaction de ma thèse sous la supervision du Professeur TEMO et du Professeur MUSESA.

Quelles ont été les difficultés auxquelles vous étiez confrontées au début, durant et vers la fin ?

Au début 
L’absence de documentation récente, l’isolement( en tant que chercheur en Géométrie différentielle) et la surcharge (charge horaire complète) ont été des handicaps très sérieux. 

Durant
 L’absence de financement, les insuffisances dans l’organisation du DES et le décès du Promoteur ont failli compromettre la finalisation de notre programme doctoral.

Vers la fin 
A cause des difficultés de financement et des problèmes administratifs, il s’est écoulé presque deux ans entre le Dépôt et la Soutenance publique de la Thèse.

Avez-vous connu des moments d’inquiétude ?

J’ai connu trois moments d’inquiétude.
13.12.1988 
Avec la suspension des relations diplomatiques entre le Zaïre et la Belgique s’est envolé, tout espoir d’un 3ème séjour à L.UC.(Belgque) pour finaliser ma thèse.

2002
Faute de financement, les examens des cours de DES s’organisaient avec une lenteur désespérante.

2011
Après le dépôt de la thèse, l’attente de la Soutenance a été éprouvante.

Avez-vous des leçons personnelles à partager ?

  • La préparation d’une thèse de doctorat est un travail personnel. Certes, le promoteur et les membres de son Unité de recherche sont des guides ; mais l’essentiel consiste à rechercher soi-même ses propres contributions qui découlent d’investigations personnelles
  • La recherche doctorale exige une curiosité poussée bien orientée et beaucoup d’humilité.
  • Pour mener à bon port un programme doctoral, il faut s’armer de patience et d’une grande force morale pour affronter les périodes de découragement.
Devenir Docteur sans subventions revient à quoi ?

D’abord, il faut être  un bon gestionnaire de ressources obtenues grâce à son travail. Ensuite, il faut trouver du temps réservé à ses recherches scientifiques malgré ses occupations habituelles. Enfin, il faut s’armer de courage et de garder de très bonnes relations avec ses collègues et ses amis.

Quelle organisation pouvez-vous suggérer, pour que le nombre de Docteurs formés en Mathématiques devienne régulier et performant ?

Nous avons constaté que deux obstacles constituent des freins pour la formation doctorale.
  1. Obstacles administratifs
    1. Le DES doit être organisé au plus en deux ans. Dans cette optique, les professeurs et les apprenants  doivent être disponibles( en évitant les surcharges)
    2. Le Doctorant devait pouvoir participer à des Conférences Internationales pour y rencontrer des chercheurs travaillant dans des domaines proches de sa spécialité.
    3. Les annales de la Facultés des Sciences de Kinshasa/Section Math Physique devraient paraître plus régulièrement.
  2. Obstacles financiers
Beaucoup de doctorants constatent que leurs recherches progressent trop lentement à cause
    1. Du manque de temps dû à la surcharge
    2. De l’isolement
    3. De l’absence de financement
Qu’avez-vous apprécié de plus et à contrario qu’avez-vous détesté de plus durant votre parcours ?

  1. Nous avons apprécie le concours matériel et moral du personnel académique et scientifique de mon Département(Mathématiques-Informatique) et du Décanat de la Faculté des Sciences.
  2. Enfin de parcours, nous avons été surpris par la rapacité de certains cadres administartifs
Quels sont vos projets d’avenir ?

Deux projets m’intéressent particulièrement.
  1. Dans la formation des mathématiciens, il faut insister sur la maîtrise du cadre théorique avant de privilégier l’applicabilité des théories fournies.
  2. Dans la recherche, j’aimerais améliorer les résultats obtenus du point de vue de la régularité et aborder l’approximation numérique des variétés invariantes obtenues. 
Quel coup de force comptiez-vous apporter dans la vulgarisation des mathématiques ?

Dans l’enseignement des mathématiques pures, il faut signaler explicitement l’applicabilité des théories mathématiques exposées. Dans notre cas, nous nous intéressons à la modélisation : modèles déterministes continus ou discrets. 

Quelle est votre appréciation du niveau des mathématiques en R.D.C. ?

J’ai été Directeur des Etudes d’un Institut d’enseignement secondaire. J’ai constaté que les programmes actuels en Math-Physique et en Biochimie étaient d’un bon niveau. Le problème actuel réside dans l’exécution effective de ces programmes et dans les différentes évaluations. 

Que devons-nous faire pour que les Mathématiques deviennent une réalité au quotidien ?

Dans la formation d’un mathématicien, la logique mathématique occupe une place de choix.
  1. Dans le quotidien, un mathématicien devrait être rationnel et prêcher par l’exemple :ponctualité, concision, respect des règlements,…
  2. Dans l’analyse de certains problèmes du quotidien, un mathématicien oublie parfois sa logique mathématique. 
Un mot de la fin ?


Un membre du personnel scientifique qui prépare sa thèse a besoin d’encouragement et de soutien. Plus le Département disposera de Docteurs dans les différentes spécialités, plus il sera facile de former un Docteur en Sciences Mathématiques.






vendredi 15 février 2013

A coeur ouvert avec nos lauréats 2013 : Dr Olivier Olela Otafudu inaugure la série !


  1. Qui est Olivier Olela ?
         Olevier Olela Otafudu  est fils de Medard Amundala Odimo  et Pauline Konge. Il est  Licencié en Mathématiques Appliquées  à l’Université de Kinshasa en 2004. Mastère en Mathématiques- topologie à l’Université de Cape Town en 2009. Docteur en Mathématiques (Analyse non linéaire et Topologie) à l’Université de Cape Town en 2012. Actuellement Senior Lecturer (équivalent de Prof Associé en RDC) à North-West University (Mafikeng campus) en Afrique du Sud.
  2. Depuis quand, devenir Docteur en thèse était-il une ambition pour toi?
         J’ai toujours eu cette ambition depuis toujours mais le déclic est venu lors de mon voyage en Tunisie en 2007 pour participer au semestre de Mathématiques pour les sciences de vivants  à l’Ecole des Ingénieurs de Tunis(LAMSIN). C’est en Tunisie ou j’ai eu le gout et les idées claire pour faire une thèse de doctorat.
  3. Quels ont été les faits marquants durant le parcours qui t’a conduit à cette performance ?
           Il y a eu beaucoup  mais  les plus marquants sont :
    1. Prix de meilleur présentation pour les doctorants  au congre  SAMSA( Société de Mathématiques de l’Afrique Australe) en  1998 à Maputo pourtant c’était 8 mois après avoir commencer mon Mastère en Mathématiques (Topologie) à l’Université de Cape Town.
    2. Avoir fait mon mastère de recherche en une année seulement avec mention distinction.

    3. Avoir présenté  mes résultats de recherche dans plusieurs conférences internationales  de très haut niveau.

    4. avoir gagné le prix de Research Associateship en 20012 à l’Université de Cape Town.

    5. Avoir soumis ma thèse de doctorat après deux ans.
  4. Quelles ont été les difficultés rencontrées ?
    Financement  mon voyage pour joindre l’Université de Cape Town  car au début je n’avais pas de bourse. Sur le plan scientifique la seule difficulté que j’ai  eu, c’était la langue Anglaise au début.
  5.   As-tu connu des moments d’inquiétudes ?
    Oui, je suis arrivé à Cape Town en Janvier 2008 mais l’inscription au rôle a eu lieu en Avril 2008. Donc j’avais passé trois mois ou rien n’était défini par rapport à mon projet de mastère et j’ai pu avoir ma première bourse au mois  de Mai 2008.
  6. Quelles leçons tirées que tu peux partager avec ceux qui veulent suivre ton exemple ?
    C’est la volonté,   la passion  des mathématiques qui est mon cas, avoir du courage, l’humilité et l’amour du travail bien fait.


  7.  Notre pays la RDC se recherche encore en ce qui concerne la formation des Docteurs. Pas de structure bien définie par exemple devant permettre aux jeunes assistants de se lancer. Et si tu étais nommé Conseiller du ministre de l’ESU, quel sera ton cheval de bataille pour une progression continue et positive des docteurs en thèse ?
         C’est qui est vrai dans les traditions universitaires  quand on parle de la formation doctorale, on voit la recherche. Quand on parle de la recherche  on voit publications, innovations, résoudre de problèmes que connait la société et bien d’autres mais ça demande du sérieux, les moyens et une bonne politique de gestion. Une vraie collaboration scientifique est inévitable dans notre contexte.
  8. Quel a été l’apport des Technologies de l’Information et de la Communication, en particulier Internet durant ton parcours de thèse ?
    Les NTIC sont inévitables à l’heure actuelle pour une bonne formation quel que soit le niveau.
    Par exemple pour accéder aux revues scientifiques, bibliothèques et d’autres ressources comme livres, manographe et autres, il faut les NTIC. C’est très difficile pour n’est pas dire presque impossible de faire la  recherche qui répond aux normes  sans les NTIC
  9. Quel est ton avis sur la formation acquise auprès de ton Alma Mater de l’UNIKIN ?
    Sincèrement comme Mathématicien, j’ai l’honneur  et la fierté d’avoir fait mes études du premier et second cycle au Département de Mathématiques de l’Université de Kinshasa mais ça ne veut pas dire que tout est parfait. Nous avons des points forts que nous devons conservés  tel que une bonne dose de cours de mathématiques en graduat  et en licence que tout le monde  doit faire quel que soit l’option. En mon avis, c’est ce qui fait que nous soyons polyvalents.
    Quant aux points à améliorer,  à mon avis, certains cours de Mathématiques appliquées sont à restructurés et à mettre à jour pour que nous soyons dans le standard.
    Je connais de gens (anglophones)  qui envient notre programme qui ressemble au vieux programme européen.



  10.  Tout le monde s’accorde que l’enseignement a connu une régression en RDC, cependant les ressortissants du département de Mathématiques et Informatique parviennent tout de même à décrocher des thèses même dans les Universités les plus en vue en Afrique tout comme dans le monde. Qu’en dis –tu ?
        C’est peut-être vrai suite à la conjoncture du pays mais le programme n’a pas vraiment trop changé. Ca dépend aussi de la motivation et de la vision de tout un chacun lorsqu’on nous venons apprendre au Département.
  11. Que devons-nous corriger, ajouter,… dans notre organisation au pays pour mieux produire des Docteurs localement ?
    Nous devons avoir un programme clair et précis de doctorat.
    Créer des collaborations scientifiques avec d’autres institutions  dans le monde qui pourront amener une autre synergie dans notre Alma Mater.
  12. Quels sont tes projets d’avenir ?
    Mon projet d’avenir est simple : rester, grandir et être permanent  dans la recherche à un niveau acceptable  car avoir un doctorat n’est qu’un commencement dans la recherche.


  13. Quelle empreinte comptes-tu laisser au travers du pouvoir académique que désormais tu vas exercer ?
          Produire autant de mastères et docteurs et aider  à résoudre  certains problèmes  que connait la société.
  14. Quelle ambition as-tu pour la promotion des mathématiques en RDC ?
         Nous avons des idées que je me réserve d’étaler ici mais c’est impensable que nous n’ayons plus une revue scientifique des mathématiques  au pays à ma connaissance.
  15. Le développement de la RDC et les mathématiques qu’en pensez-vous ?
        Depuis toujours les mathématiques sont inévitables pour une bonne prise de décision aussi longtemps que  la RDC ne comprendra pas que les mathématiques occupent une place de choix pour une bonne prise de décision, il nous sera très difficile de rivaliser avec les autres.


  16. Un mot de la fin ?
        Je remercie  beaucoup tout le membre du Département de Mathématiques et Informatique de l’UNIKIN  pour avoir  fait de nous mathématicien ou et, Informaticien.  N’oublions pas que l’union fait la force.  Pour ceux qui sont éparpillés dans le monde, soyez toujours des bons ambassadeurs de notre Département tout en ayant un regard de la d’où vous venez. Pour ceux qui sont aux pays, il ne faut pas lâcher,  tenez bon car notre histoire  et notre avenir est dans ce Département, attirez les autres pour qu’ils reviennent partiellement ou totalement (l’union fait la force). Je tiens à m’excuser si j’ai pu inquiéter  quelque part dans cet entretien. Pour finir Merci beaucoup Josué Claude NTANTA pour cette bonne initiative sans financement mais avec cœur et volonté pour désenclaver notre  Alma Mater dans le projet AMI-UNIKIN.



jeudi 31 janvier 2013

Notre message de "voeux 2013"


L’année 2012 s’est caractérisée par des évènements douloureux (la mort du fils Jordan de notre confrère MALUTSHI ; la mort de notre confrère Évariste ANYEME,…) tout comme par des évènements heureux (mariage de nos confrères : Papy, Bevi,… ; soutenances de thèses de doctorat de nos confrères(Aimable, Désiré, Nestor, Guillaume, Olivier,…). Mon vœu pour l’année 2013, à l’égard de chacun de nous et à l’intention de notre Association, est qu’elle soit de loin meilleure que la toute dernière qui est désormais derrière nous. Plaise au Très Haut de nous accorder ses multiples grâces et que les pas vers le progrès, sur tous les plans, soient réellement franchis par chacun de nous et par notre AMI UNIKIN !

Le coordonnateur